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L’ÉÉA de qui ? ​Énoncé économique ​de l’automne ​de 2024​

Si le gouvernement avait un message à transmettre avec l’Énoncé économique de l’automne (ÉÉA) d’aujourd’hui, celui-ci a été réduit à néant lorsque Chrystia Freeland a démissionné en dénonçant des divergences avec le Premier ministre sur les priorités fiscales.

Nous nous retrouvons désormais avec une ÉÉA inédite, préparée dans l’ombre, sans ministre des Finances pour défendre la vision du gouvernement – ou l’absence de celle-ci – face à un déficit de 61,9 milliards de dollars et à la menace d’une guerre commerciale avec notre principal partenaire économique.

Au milieu des débris, il ne nous reste qu’un congé de TPS (ou une « astuce politique », comme l’a qualifié Freeland dans sa démission), un incitatif fiscal de 17,4 milliards de dollars pour les entreprises, et un ensemble de mesures relatives à la sécurité et au contrôle des frontières.

Bien que le gouvernement soit indiscutablement le principal perdant des évènements d’aujourd’hui, plusieurs gagnants se profilent du côté des entreprises canadiennes. L’extension de l’Incitatif à l’Investissement Accéléré, les investissements importants dans l’IA et l’amélioration du programme de la RS&DE devraient être bien accueillis par le secteur privé.

Cependant, les défenseurs d’une politique fiscale stricte risquent d’être déçus, car Finances Canada fait grimper le déficit de 21,8 milliards de dollars, en raison « d’importantes dépenses inattendues liées au passif éventuel pour les revendications des peuples autochtones ».

Ce qui demeure cependant le plus important, c’est que le gouvernement a enfin répondu à la menace des tarifs envisagés par Trump, en annonçant de nouvelles dépenses pour l’ASFC, la GRC, le CSE et Sécurité publique. Tous les yeux sont désormais tournés vers Mar-a-Lago pour savoir si ces engagements suffiront à dissuader l’imposition de tarifs de 25 %, qui pourraient dévaster les économies des deux côtés de la frontière.

Vous trouverez ci-dessous notre analyse du budget. Pour bénéficier d’une perspective plus fine ou d’un soutien auprès du gouvernement sur l’une des mesures annoncées, contactez votre équipe Navigator ou écrivez-nous à info@navltd.com.

Le budget fédéral 2024 : Le logement, la cerise sur le gâteau

Le quatrième budget de Chrystia Freeland ressemble davantage à un manifeste politique qu’à un plan fiscal. Elle a choisi une fois de plus de dépenser dans des domaines où les libéraux se sentent politiquement vulnérables, tout en augmentant les impôts de ceux qui leur rapporteront le moins de votes lors des prochaines élections.

Depuis Pâques, la ministre des Finances et ses collègues ont multiplié les nouvelles initiatives en matière de dépenses, soit 53 milliards de dollars en tout pour le logement, les programmes d’alimentation scolaire, une prestation nationale d’invalidité et plus encore.

L’objectif est clair. Les libéraux veulent convaincre les électeurs milléniaux et de la génération Z qu’ils contribueront à rendre le coût de la vie plus abordable.

En revanche, la ministre Freeland a dû augmenter les impôts pour financer ces promesses et respecter sa ligne de conduite budgétaire, qui consiste à maintenir le déficit à 40,1 milliards de dollars ou moins, tout en réduisant le rapport dette/PIB pour l’année en cours et celles à venir.

Le prix à payer, selon de nombreux économistes, est que le budget ne prévoit pas grand-chose pour combler l’écart de productivité croissant entre le Canada et les autres pays industrialisés. Un écart qui, selon l’OCDE, se maintiendra dans les prochaines décennies et menacera le niveau de vie des Canadiens.

Cependant, pour les libéraux, l’avenir, c’est maintenant, à moins de 18 mois des élections. Ils comptent sur ces dépenses pour consolider le soutien des jeunes électeurs qui les ont aidés à remporter les trois dernières élections ainsi que pour conserver le soutien de leur partenaire, le NPD.

Le titre du budget résume bien le thème : « Une chance équitable pour chaque génération »
L’équité dans ce budget se traduit par une augmentation des impôts de plus de 20 milliards de dollars supportée par un groupe de Canadiens, pour la plupart âgés.

La ministre Freeland fait passer le taux d’inclusion sur les gains en capital de 50 % à 66 % pour les particuliers, les sociétés et les fiducies qui déclarent plus de 250 000 dollars de gains en capital. Le gouvernement précise que ce changement n’affectera que les 0,13 % des Canadiens les plus riches.

Cela n’a rien de surprenant. Un sondage réalisé par Discover de Navigator entre le 26 mars et le 1er avril auprès de 1 500 adultes a révélé que la grande majorité des répondants (78 %) est favorable à l’imposition des richissimes.

Le même sondage indique également que 85 % des répondants, tous groupes d’âge, régions et genres confondus, considèrent que le coût élevé de la vie est le problème le plus important auquel le gouvernement doit s’attaquer. Quant à savoir qui est à blâmer pour cette situation, la cupidité des entreprises et Justin Trudeau ont été identifiés comme les deux principaux responsables.

L’un des deux est plus facilement blâmable que l’autre. Cela mène donc à l’augmentation des impôts pour les plus riches et des dépenses de milliards de dollars en faveur des jeunes et de ceux qui sont politiquement indécis.

Vous trouverez ci-dessous notre analyse du budget. Pour bénéficier d’une perspective plus fine ou d’un soutien auprès du gouvernement sur l’une des mesures annoncées, contactez votre équipe Navigator ou écrivez-nous à info@navltd.com.

Budget du Quebec 2024 : L’heure des comptes ?

Le budget 2024-2025 présente un déficit record de 11 milliards de dollars, alors que le gouvernement doit composer avec la stagnation de l’activité économique et l’augmentation des dépenses due aux ententes négociées avec les employés du secteur public. Face à cette situation, le gouvernement réaffirme ses priorités et consacre la majeure partie de ses dépenses à la santé et l’éducation.

Pour la Coalition Avenir Québec, ce budget représente un exercice difficile. Les partis d’opposition pointent du doigt les tendances électoralistes des précédents budgets, accompagnés de baisses d’impôts pour les particuliers et de chèques ponctuels envoyés aux Québécois pour les aider à lutter contre l’inflation.

Malgré cela, le gouvernement garde le cap. Il refuse de parler d’austérité et maintient son engagement de retourner à l’équilibre budgétaire tout en continuant d’investir pour améliorer la qualité et l’accessibilité des services publics. Pour ce faire, il prévoit notamment de lancer un « examen complet » des dépenses gouvernementales et fiscales au printemps prochain.

Le budget 2024-2025 a été l’occasion pour le premier ministre François Legault de réaffirmer ses priorités dans un contexte difficile. Il reste à voir si les mesures annoncées et l’espoir d’une embellie économique d’ici la fin de l’année suffiront à assainir les finances publiques.

Vous trouverez ci-dessous notre analyse du budget. Pour bénéficier d’une perspective plus fine ou d’un soutien auprès du gouvernement sur l’une des mesures annoncées, contactez votre équipe Navigator ou écrivez-nous à info@navltd.com.

Sonya Savage nommée spécialiste au sein du Centre canadien pour la mission de l’entreprise et conseillère spéciale en politiques publiques chez Navigator

L’ancienne ministre de l’Environnement et des zones protégées ainsi que de l’Énergie de l’Alberta, Sonya Savage, rejoint le Centre canadien pour la mission de l’entreprise (CCME) en tant que membre du groupe des spécialistes. À titre de conseillère spéciale, elle conseillera également Navigator et ses clients en matière de politique publique.

« Je suis ravie de me joindre au groupe des spécialistes du Centre canadien pour la mission de l’entreprise. La mission du Centre, consistant à épauler les entreprises dans la réalisation de leurs objectifs ESG, résonne profondément avec les valeurs que j’ai défendues tout au long de ma carrière en tant qu’avocate, cadre dans le secteur énergétique et ministre. »

« De plus en plus, les entreprises sont à la recherche de conseils afin d’équilibrer les exigences liées à la concrétisation de leurs objectifs et de leurs engagements ESG dans un contexte de plus en plus complexe. Sonya ne pourrait pas nous rejoindre à un moment plus opportun. » – Graham Fox, président exécutif du CCME et directeur principal du bureau d’Ottawa de Navigator.

Jason Hatcher, directeur principal de Navigator à Calgary, a ajouté : « Nous sommes très heureux que Sonya rejoigne le groupe des spécialistes du Centre et que nous puissions nous appuyer sur son expérience unique pour fournir à nos clients des conseils en matière de politique publique. »

Vous pouvez joindre Sonya aux coordonnées suivantes : sosavage@blg.com.

À propos de Sonya Savage

Sonya Savage a été élue pour la première fois en 2019 et a été ministre de l’Énergie de l’Alberta, en menant la province avec succès à travers une pandémie mondiale et en révisant la politique énergétique pour accélérer les investissements durables. En 2022, elle a été nommée ministre de l’Environnement et des zones protégées, où elle a supervisé le secrétariat de l’ESG et élaboré la stratégie climatique nette zéro de la province. Actuellement, Mme Savage est avocate-conseil principale chez BLG et met en pratique sa vaste expérience de l’industrie des pipelines ainsi que sa carrière politique pour conseiller ses clients sur diverses problématiques. Elle est également titulaire d’une maîtrise en droit (environnement et énergie) dont la thèse publiée portait sur l’évolution du rôle de l’Office national de l’énergie. En savoir plus

À propos du Centre canadien pour la mission de l’entreprise

Le Centre est une initiative de Navigator, première entreprise canadienne de gestion d’enjeux et de communication stratégique. Le Centre publie régulièrement des analyses et des recommandations à l’intention des entreprises, basées sur les attentes des Canadiens. Ces réflexions permettent de concevoir des solutions stratégiques sur mesure pour les entreprises et les organisations afin de définir, de développer et de mettre en œuvre leur mission. En savoir plus

Freeland signale la fin des grosses dépenses

Aujourd’hui, la ministre des Finances Chrystia Freeland a présenté l’Énoncé économique de l’automne 2023 (EEA) du gouvernement du Canada dans la Chambre des communes.

La mise à jour se concentre sur l’allégement hypothécaire et l’augmentation du nombre de logements locatifs avec 15,7 milliards de dollars de nouvelles dépenses. Il prévoit un déficit de 40 milliards de dollars en 2023-2024. Le NPD s’est déjà engagé à soutenir l’EEA, ce qui confirme le fait que nous ne serons pas en période électorale, au moins en 2023.

Vous pouvez lire l’Énoncé économique de l’automne 2023 ici.

Ce que cela signifie

La ministre Freeland a été confrontée à un double défi lors de la rédaction de l’EEA: essayer de répondre aux demandes d’augmentation des dépenses en matière de logement et d’autres priorités tout en évitant d’en faire trop pour éviter d’alimenter l’inflation, d’augmenter le ratio dette/PIB du pays et de compliquer la réduction des taux d’intérêt par la Banque du Canada.

Il y a là un équilibre fragile qui explique pourquoi le ministère a qualifié cet EEA de mise à jour plutôt que de mini-budget. Mme Freeland se concentre moins sur la mise en place de nouveaux programmes que sur la poursuite de mesures déjà annoncées, y compris le récent mandat de réduction des coûts.

Cette mise à jour confirme ce que la plupart des analystes du secteur privé avaient annoncé. Selon eux, au cours de cette année fiscale, la croissance économique sera moins forte qu’on ne le pensait. Cela signifie que les recettes publiques seront moindres et que la marge de manœuvre pour les dépenses sera réduite. Ceux qui espéraient que le gouvernement fédéral avait un plan pour revenir à l’équilibre budgétaire seront déçus. Il n’y a rien à lire entre les lignes. Les comptes sont toujours au rouge et ils le resteront pendant un certain temps encore.

Ce que cet énoncé souligne

L’accent est mis sur l’augmentation de l’offre de logements, sur les subventions destinées à soutenir le captage du carbone et sur les projets énergétiques qui n’augmenteront pas l’empreinte carbone du Canada. Il est aussi question d’initiatives visant à rendre la vie plus abordable pour les Canadiens qui font face à l’augmentation du coût de la vie.

Rien de tout cela n’a réjoui le parti conservateur. Les néo-démocrates se sont félicités de l’accent mis sur l’accessibilité financière et ont indiqué qu’ils voteraient aux côtés des libéraux pour l’approuver.

Toutefois, c’est lorsque Mme Freeland présentera son prochain budget que l’on pourra réellement vérifier si le gouvernement a trouvé le bon équilibre. Ce plan financier est autant une question de stratégie politique que de politique fiscale, en particulier pour un gouvernement minoritaire qui dépend du NPD pour rester au pouvoir.

Vue d’ensemble : une nouvelle orientation politique en matière de logement

Comme il fallait s’y attendre, c’est le logement qui sort vainqueur de l’EEA d’aujourd’hui, raflant la plus grande partie du gâteau et ne laissant qu’une seule part aux autres priorités du gouvernement. Non seulement les libéraux reconnaissent les défis auxquels les Canadiens sont confrontés à mesure que la crise du logement s’aggrave, mais avec des élections qui approchent et des sondages non-favorables, les libéraux reviennent à leur mantra initial de « vrai changement » dans la conception de leur plan en matière de logement.

Les bureaucrates prennent les rênes

Depuis quelques mois, c’est le ministère de l’Infrastructure qui a pris le contrôle des programmes de logement relevant habituellement de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), une société d’État indépendante disposant de son propre service de prêts hypothécaires. Le remaniement en douceur de la politique fédérale du logement vient de prendre un tournant décisif avec la création d’un nouveau ministère du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités.

Ce que cela signifie : Pour la première fois depuis des décennies, un département fédéral contrôlera la politique du logement. Le gouvernement a l’intention de planifier les priorités de financement jusqu’aux prochaines élections. Il faut s’attendre à une plus grande direction de la part du gouvernement sur les projets de logement et à davantage d’influence politique pour soutenir les députés libéraux après des années d’attentes déçues. Le message du gouvernement est clair : si les libéraux doivent être blâmés pour les échecs en matière de logement, ils joueront un rôle plus important dans la résolution du problème.

De grands changements en matière de logement locatif

Les libéraux s’appuient sur les programmes déjà mis en place et sur les leçons tirées depuis qu’ils sont arrivés au pouvoir. Le plan d’action canadien pour le logement est axé sur trois initiatives – 1) créer davantage de logements locatifs en réorganisant et en refinançant les programmes de prêts actuels grâce à une augmentation significative de 15 milliards de dollars (la dépense la plus importante de l’énoncé), 2) inclure les nouvelles coopératives d’habitation de logement locatifs dans le cadre de l’élimination de la TPS pour la construction de logements locatifs, et 3) investir des fonds nouveaux et inutilisés destinés aux locataires à faible revenu pour créer encore plus de logements sociaux/coopératifs abordables.

Ce que cela signifie : Grâce à un nouveau département axé sur le logement et l’infrastructure, à de nouveaux fonds et à des fonds réaffectés provenant de programmes existants pour stimuler l’offre de logements abordables, le gouvernement montre qu’il prend au sérieux le marché des logements locatifs. La plupart des mesures annoncées découlent de l’Accord national sur le logement, développé par des partenaires dans le secteur, lequel a contribué à l’obtention de ces résultats. Le gouvernement a indiqué que d’autres mesures seraient annoncées dans les semaines à venir.

Les propriétaires ne sont pas oubliés

Cet énoncé fait suite aux critiques selon lesquelles le gouvernement a perdu de vue les défis auxquels sont confrontés les propriétaires en se concentrant plutôt sur les locataires au cours des derniers mois. C’est pourquoi un grand nombre de mesures annoncées aujourd’hui devraient offrir aux propriétaires canadiens davantage d’options au moment de renouveler leur hypothèque. Qu’il s’agisse du prolongement des périodes d’amortissement ou de la suppression des frais et des taux d’intérêt dans le cadre de certaines mesures d’allègement, les nouvelles règles visent à établir un équilibre. Elles prévoient notamment la possibilité d’effectuer des versements forfaitaires pour réduire un prêt hypothécaire avant de vendre, ou de refinancer, si un propriétaire se retrouve en situation précoce.

Ce que cela signifie : Bien que le gouvernement assouplisse la réglementation des prêts hypothécaires en offrant aux banques une marge de manœuvre pour aider les Canadiens, les mesures ne feront pas automatiquement baisser les taux d’intérêt. Cet objectif est exprimé avec vigueur dans l’annonce d’aujourd’hui, qui consiste à ne pas dépenser sans compter.

Le reste du contenu : Accessibilité financière et économie propre

Avec le peu qui reste à la suite des mesures en matière de logement, les suivantes sont des additions à noter dans l’EEA :

  • Augmenter la concurrence : Changement à la Loi sur la Concurrence pour lutter contre les comportements anticoncurrentiels, offrir un plus grand choix aux consommateurs et stabiliser les prix.
  • Protéger les consommateurs : Législation pour viser les « frais indésirables » que les Canadiens paient sous forme de charges cachées et inutiles. L’Agence de la consommation en matière financière du Canada sera chargée de collaborer avec les banques pour améliorer les comptes à faible coût ou sans frais, notamment en augmentant le nombre de transactions par débit, de paiement de facture en ligne et de transferts électroniques sans frais supplémentaires.
  • Accessibilité de l’épicerie : Il n’y a pas de nouvelles mesures pour contrôler la hausse des prix de l’épicerie, mais le gouvernement réitère son engagement à s’attaquer au problème de l’accessibilité de l’épicerie et met l’accent sur les mesures annoncées plus tôt au cours de l’automne. Il réaffirme la volonté du gouvernement de recourir à des mesures fiscales pour que les détaillants stabilisent leurs prix.
  • Amélioration de la santé et des soins dentaires : Élimination de la TPS/TVH sur les services de soutien psychologique et de psychothérapie et annonce du lancement du Régime canadien de soins dentaires, qui devrait commencer à être mis en œuvre d’ici la fin de l’année. D’autres mesures incluent également un calendrier pour les transferts bilatéraux en matière de santé annoncés dans le Budget 2023, donnant aux provinces et aux territoires jusqu’au 31 mars 2024 pour signer les accords afin d’accéder aux fonds pour 2023/2024.
  • Économie propre : Mise à jour de l’horaire législatif pour l’octroi de tous les crédits d’impôt à l’investissement dans l’économie propre en 2024, y compris le captage, l’utilisation et le stockage du carbone. Un rappel que les initiatives vertes sont déjà en cours, telles que les plans de fabrication de batteries et l’horaire législatif de mise en œuvre des crédits d’impôt à l’investissement.

Réaction de l’opposition

Parti conservateur du Canada : « Trudeau dépense, les Canadiens paient. »

  • Pierre Poilievre est resté fidèle au scénario qui l’a mis en tête dans les sondages. Il s’en est pris au nouveau ministère du logement, estimant que le gouvernement construit des bureaucraties plus rapidement que de nouveaux logements, et a affirmé que le gouvernement dépenserait plus pour la dette que pour les soins de santé.

Nouveau parti démocratique : « Cela ne répond pas à l’urgence de la situation que vivent les Canadiens. »

  • Jagmeet Singh a appelé ce mini-budget un « micro-budget ». Il s’est félicité pour les nouveaux investissements en matière de logement en plus des mesures prises pour lutter contre le coût de l’épicerie, tout en promettant de continuer à soutenir le gouvernement.

Prochaines étapes

Pour s’en tenir aux engagements pris dans l’Énoncé économique d’automne, il faut s’attendre à ce qu’un projet de loi soit déposé avant la fin de l’année 2023, notamment la deuxième partie de la Loi d’exécution du Budget 2023.

Votre équipe Navigator suivra de près le déploiement de l’énoncé d’aujourd’hui et se tient à votre disposition pour vous aider à faire avancer vos priorités auprès du gouvernement.