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Perspectives | Édition 11

Notre magazine d'idées et de nouvelles façons de penser

Rencontrez la nouvelle coalition bleue

25 novembre 2022
Alex Shiff
Alex Shiff | DIRECTEUR ASSOCIÉ
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Lauren Armstrong
Lauren Armstrong | DIRECTRICE ASSOCIÉE
Jim Billington
Jim Billington | DIRECTEUR ASSOCIÉ
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Philippe Gervais
Philippe Gervais | Directeur Principal
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Clare Michaels
Clare Michaels | Directrice associée
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Jason Hatcher
Jason Hatcher | Directeur Principal
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Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, l’ascension de Pierre Poilievre au poste de chef du Parti conservateur est l’illustration d’un réalignement majeur de la politique canadienne. M. Poilievre a remporté une victoire écrasante grâce à une plateforme prônant un retour aux libertés individuelles, une résistance à la rectitude politique ambiante et un désir d’agir concrètement pour rendre la vie plus abordable.

M. Poilievre ne mise pas seulement sur l’appui du col bleu masculin traditionnel, mais sur celui de la classe ouvrière canadienne dans son ensemble, dont plusieurs membres ont subi les contrecoups de la pandémie. Contrairement à son rival, le premier ministre Justin Trudeau, M. Poilievre cherchera à canaliser la colère et le sentiment d’impuissance qui animent de nombreux Canadiens face à des phénomènes sur lesquels ils ont peu ou pas d’emprise, qu’il s’agisse d’inflation, de virus ou d’ouragans.

Voici ce qu’il faut savoir sur le mouvement qui a mené Poilievre à la victoire, et ce que cela révèle sur l’état de l’opinion publique canadienne, d’un bout à l’autre du pays.

 

Colombie-Britannique
Par Alex Shiff
Directeur associé

Des gains dans le Grand Vancouver et le Lower Mainland pourraient bien assurer la victoire des conservateurs en Colombie-Britannique. Pierre Poilievre et son équipe en sont bien conscients, et c’est pourquoi ils y ont passé beaucoup de temps durant la campagne à la chefferie. Poilievre a réussi à attirer des foules de sympathisants, galvanisés par son style bien à lui.

Avec son message particulièrement bien adapté aux réalités des électeurs de ces circonscriptions, le chef conservateur pourrait bien conquérir les banlieues de la province. Ses positions sur le logement et le coût de la vie plaisent aux millénariaux, qui ont vu leur niveau de vie décliner sous le gouvernement Trudeau en raison de l’augmentation des coûts. Le parcours personnel de Poilievre et la place qu’il accorde dans son discours à la libre entreprise, à la liberté d’expression et à la religion lui attirent également les faveurs des communautés d’immigrants, fortement représentées dans les banlieues.

Le chef Poilievre passera sans doute beaucoup de son temps à faire campagne dans la région métropolitaine de Vancouver et à peaufiner ses messages en vue de rallier les électeurs de banlieue, une des clés pour accéder au 24 Sussex.

 

Alberta
Par Lauren Armstrong
Conseillère principale

La crise du logement et l’inflation se profilent à l’horizon et l’abordabilité du logement dans les grandes villes est un sujet de préoccupation pour les Albertains. Dans l’esprit du nouveau chef du Parti conservateur fédéral, l’Alberta demeurera toujours le cœur du pays, son port d’attache et l’endroit où il peut récolter des centaines de milliers de votes et des dizaines de millions de dollars. Mais pour conserver sa popularité et séduire les donateurs albertains, M. Poilievre, lui-même originaire de Calgary, devra éviter d’aborder les questions sociales délicates. Il devra plutôt tenter de faire des gains sur des sujets concrets qui ont une incidence sur le portefeuille.

Il lui faudra aussi se livrer à un jeu d’équilibriste : s’opposer aux politiques de Trudeau, particulièrement celles perçues comme nuisant aux travailleurs, sans mettre en péril les domaines de coopération entre les entreprises et les gouvernements provincial et fédéral, comme la capture et le stockage du carbone. La stratégie qu’adoptera Poilievre sera la même que celle employée par les premiers ministres de l’Alberta depuis des décennies : se montrer dur en public et négocier habilement derrière les portes closes.

 

Saskatchewan
Par Jim Billington
Directeur associé

Avec ses 14 circonscriptions électorales actuellement représentées par des députés conservateurs, la Saskatchewan revendique le titre de province la plus conservatrice du Canada. M. Poilievre et son parti continueront probablement à faire la loi dans la province, laquelle exprime un profond dédain pour M. Trudeau et son gouvernement libéral.

M. Poilievre s’opposera à certains éléments clés du programme environnemental de M. Trudeau, comme l’ont fait avec succès les chefs conservateurs précédents. Cependant, un défi plus large l’attend, soit celui de répondre aux principales préoccupations de ses nombreux partisans de la Saskatchewan, une tâche à laquelle ses deux prédécesseurs ont failli.

En Saskatchewan, le désaveu à l’égard de la politique du gouvernement Trudeau alimente un désir d’autonomie provinciale, ce qui n’a pas échappé au premier ministre Scott Moe. Dans sa quête de pouvoirs accrus et à l’instar du Québec, la Saskatchewan peut compter sur un allié en la personne de Poilievre. Il reviendra donc au nouveau chef conservateur de trouver l’équilibre entre les demandes de l’Ouest et les priorités des électeurs des autres régions du Canada, qui pourraient n’éprouver que peu d’intérêt pour les revendications autonomistes des Prairies.

 

Québec
Par Philippe Gervais
Directeur principal

Au Québec, nous avons assisté à un réalignement politique comme on n’en a pas vu depuis des lustres. Il y a quatre ans, la Coalition Avenir du Québec (CAQ) de M. Legault avait été élue pour la première fois dans la province. Du coup, la jeune formation avait écarté du pouvoir les deux grands partis qui dominaient la scène politique depuis la fin des années 1960. Le 3 octobre dernier, la CAQ confortait sa position en remportant une victoire encore plus éclatante, ne laissant que des miettes à ses adversaires et un trou au centre de la carte électorale correspondant à l’île de Montréal. Comment expliquer ce raz-de-marée ?

Il ne fait aucun doute qu’un nombre croissant d’électeurs québécois sont mécontents et ne se retrouvent plus dans les partis politiques traditionnels. Même M. Poilievre a profité de ce ressentiment et de l’insatisfaction à l’égard du statu quo, comme en témoigne sa victoire sans équivoque contre Jean Charest, pourtant considéré comme « l’élu » par de nombreux conservateurs québécois de longue date.

Avec ses messages axés sur la défense du « Nous » québécois, M. Legault a fait ressortir la division de l’électorat : les électeurs n’hésitent plus à clamer leur identité régionale et rejettent l’ingérence du gouvernement fédéral. Voilà l’occasion toute trouvée pour Poilievre d’intensifier sa critique de la gestion interventionniste d’Ottawa sans rompre avec les principes fondateurs du Parti conservateur du Canada.

Les entreprises nationales et internationales doivent prendre acte de ce réalignement en s’engageant à respecter l’identité et la culture uniques des Québécois. Celles qui n’y parviennent pas risquent de se voir rejetées, tout comme l’a été la « vieille garde » politique québécoise.

 

Ontario
Par Clare Michaels
Directrice associée

M. Poilievre aurait tout à gagner de s’inspirer des succès du populiste Doug Ford. Si tel est le cas, un parti dirigé par Poilievre prêterait moins l’oreille aux préoccupations des grands employeurs et s’intéresserait davantage à l’opinion de leurs employés.

Le gouvernement Ford a reconnu la nécessité de mettre le conservatisme fiscal en veilleuse afin de s’attaquer aux grands problèmes systémiques, en particulier ceux qui touchent la classe ouvrière ontarienne. Dans cette liste qui ne cesse de s’allonger figurent l’inflation, l’accès aux soins de santé et la mise en place de réseaux de transport collectif et d’autoroutes pour lutter contre les embouteillages.

Les victoires de Doug Ford en 2018 et 2022 sont attribuables en grande partie à l’effort déployé pour courtiser les personnes les plus durement touchées par ces problèmes, dont les ennemis traditionnels des conservateurs que sont les travailleurs syndiqués. Non seulement un nombre impressionnant de syndicats l’ont appuyé, mais Ford a également démontré son habileté à contourner les chefs syndicaux pour rejoindre directement leurs membres, en véhiculant des idées pragmatiques, aussi bien sur les lieux de travail qu’à l’extérieur.

Nous avons été témoins sous son règne d’un réalignement majeur de la politique syndicale. Les orthodoxies et les mentalités habituelles n’ont plus autant la cote. Les chefs d’entreprises canadiennes pourraient profiter de cet assouplissement pour faire des gains, en proposant aux syndicats de nouvelles politiques et initiatives susceptibles de créer de la croissance et des emplois de qualité.

 

Atlantique
Par Jason Hatcher
Directeur principal

Les provinces de l’Atlantique sont souvent les grandes oubliées des stratégies politiques fédérales, étant donné qu’elles ne détiennent qu’une fraction des sièges au Parlement. Rappelons-nous qu’en 2015, Justin Trudeau y avait raflé la totalité des 32 sièges. Lors des dernières élections, le Parti conservateur du Canada a tenté d’y retrouver des appuis, mais sa récolte s’est limitée à huit sièges.

La vague conservatrice qui a déferlé au Canada, alimentée par les mouvements anticonfinement et libertariens (et par conséquent pro-Poilievre) n’a eu que peu d’effet sur l’humeur sociale de la région. Le profil culturel des habitants des Maritimes est unique. Étant donné qu’il n’y a eu que peu de mesures de confinement sévères dans la bulle atlantique, la polarisation des électeurs est nettement moins marquée que dans d’autres régions du pays.

En matière économique, l’énergie demeure une question brûlante pour la majorité des électeurs. Pour s’attirer leur faveur, M. Poilievre devra présenter une politique énergétique plus inclusive et miser sur la collaboration et les alliances entre l’Est et l’Ouest du pays, un peu comme ce fut le cas au début des années 1980. Sa politique d’ouverture économique ne suffira pas à reconquérir les Maritimes. Il doit présenter des opportunités concrètes à la population qui se sent trop souvent délaissée par le gouvernement fédéral.

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À propos des auteurs :

Alex Shiff
Alex Shiff | DIRECTEUR ASSOCIÉ
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Alex Shiff est un expert en communication de crise et en affaires publiques qui possède une décennie d'expérience dans la gestion d’enjeux complexes pour des leaders du gouvernement et du secteur privé.

En tant que directeur associé au bureau de Navigator à Vancouver, Alex dirige la pratique de l'entreprise en Colombie-Britannique, se spécialisant dans la gestion d’enjeux, la formation des médias et les campagnes d'affaires publiques pour des organisations et des personnes de premier plan.

Avant de se joindre à Navigator, Alex a été conseillé auprès du ministre de l'Environnement de la Colombie-Britannique, où il a fourni des conseils politiques et stratégiques sur des questions majeures allant du pipeline Kinder Morgan au Cadre pancanadien sur le changement climatique.

Penseur et commentateur politique bien connu, Alex peut souvent être entendu à la radio, à la télévision et sur des podcasts.

Lauren Armstrong
Lauren Armstrong | DIRECTRICE ASSOCIÉE

Lauren est directrice associée au bureau d’Edmonton. Elle possède plus de dix ans d’expérience dans divers rôles de gestion et de communication au sein des gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux. 

Avant de rejoindre Navigator, Lauren a été directrice de cabinet du ministre des Services à l'enfance de l’Alberta, où elle a aidé à soutenir les services de garde et les familles impliquées dans le système d’intervention auprès des enfants pendant la pandémie de COVID-19. Elle a également été attachée de presse des ministres conservateurs fédéraux du Transport et de la Défense nationale. Elle a également œuvré comme directrice de cabinet d’un conseiller municipal de Calgary. Auparavant, Lauren a travaillé pour une entreprise de mobilisation en matière de réglementation spécialisée dans les projets d’énergie renouvelable et les services publics. 

Diplômée de l’Université de l’Alberta, Lauren a dirigé des initiatives de communication, de relations avec les médias et de gestion d’enjeux dans le cadre de divers dossiers très médiatisés et délicats à l'échelle provinciale et nationale. Elle a participé bénévolement à sa première campagne à l'âge de 16 ans et n’a jamais arrêté de s’impliquer au sein de campagnes électorales depuis. 

Jim Billington
Jim Billington | DIRECTEUR ASSOCIÉ
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Jim Billington est un directeur associé du bureau de Navigator à Calgary. Il possède une vaste expérience de conseil auprès des premiers ministres, des ministres de cabinet et des partis politiques de l'Ouest canadien. En tant que directeur associé, Jim dirige les dossiers des clients et fournit des conseils stratégiques dans les domaines des communications, de la gestion d’enjeux et de crises, et des relations gouvernementales.

Avant de se joindre à Navigator, Jim a occupé les postes de directeur de cabinet adjoint et de directeur exécutif des communications du premier ministre de la Saskatchewan, lors desquels il a dirigé les communications pour la réponse de la province à la COVID-19, supervisé les relations du gouvernement avec les médias et les communications stratégiques, et géré l'engagement international et les relations avec les parties prenantes. En 2019 et 2020, il a géré les efforts de communication nationaux en tant que président des communications pour le Conseil de la Fédération.

Jim a précédemment occupé le poste de chef de cabinet ministériel dans les gouvernements de la Saskatchewan et de l'Alberta et a travaillé comme adjoint exécutif du premier ministre de l'Alberta, Jim Prentice.

Jim apporte également à son role chez Navigator une expérience significative dans le domaine des campagnes électorales. En 2020, Jim a dirigé les communications du Saskatchewan Party lors d'une campagne électorale provinciale majoritaire. Avant cela, Jim a joué des rôles clés dans plusieurs campagnes de leadership provinciales, qui ont mené à l’élection de deux chefs de parti comme premiers ministres.

Jim est titulaire d'un baccalauréat ès arts de l'Université de Calgary et a reçu une formation de cadre en finance de l'Ivey Business School. Il vit à Calgary avec sa femme et ses deux filles, bien qu'ils demeurent de fiers membres de la Nation Rider.

Philippe Gervais
Philippe Gervais | Directeur Principal
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Comme directeur principal du bureau de Montréal, Philippe détient plus de trente ans d’expérience en conseil stratégique auprès de politiciens, de dirigeants et de responsables d’associations à but non lucratif. 

Au cours de sa carrière, Philippe a su se distinguer dans la pratique des relations gouvernementales, du conseil stratégique et de la planification et l’exécution de campagne et ce, tant sur la scène nationale qu’internationale. Au sein de Navigator, il prodigue des conseils stratégiques aux clients dans des secteurs tel que l’énergie, l’environnement, les fusions et acquisitions et du commerce international. 

Notamment, il a occupé plusieurs positions clés au sein de campagnes électorales au Canada et à l’étranger incluant les élections présidentielles américaines. Lors de l’élection fédérale de 2006, celui-ci fût co-directeur de la campagne nationale pour le Parti conservateur du Canada. 

Avant de se joindre à Navigator, Philippe a dirigé pendant 22 ans les opérations québécoises d’un cabinet de relations gouvernementales. De 1990 à 1993, il a travaillé auprès du ministre du Revenu national à titre d’adjoint spécial chargé de la mise en œuvre de la TPS. Toujours au sein du gouvernement, il a ensuite occupé un poste d’adjoint exécutif auprès du ministre fédéral des Travaux publics et des Services gouvernementaux, puis celui d’attaché politique de la vice-première ministre et présidente du Conseil du trésor du Québec. 

Philippe est présentement le président du conseil d’administration de MITACS Inc. Il a également siégé aux conseils d’administration de sociétés cotées à la bourse, incluant dix-neuf ans comme membre et neuf comme président pour le conseil de H20 Innovation Inc. (TSXV: HEO) ainsi que membre pour Sonomax Inc. (TSXV: SHH). 

Clare Michaels
Clare Michaels | Directrice associée
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Clare est directrice associée au bureau de Toronto.   

Clare a précédemment été directrice de la communication stratégique et rédactrice principale pour le premier ministre de l'Ontario. Pendant la pandémie de COVID-19, elle a soutenu le premier ministre lors de plus de 200 conférences de presse quotidiennes sur la réponse du gouvernement à la crise afin de s'assurer que les Ontariens restent en sécurité et informés. Elle a également travaillé en étroite collaboration avec deux des ministres des Finances de l'Ontario pour rédiger les communications du gouvernement dans le cadre des budgets provinciaux et des déclarations économiques de l'automne pendant son mandat.   

En plus d'être une rédactrice professionnelle, Clare apporte aux clients de Navigator une vaste expérience en communication stratégique, en gestion de crise et en campagnes d'affaires publiques. Elle continue à jouer un rôle actif dans le processus politique aux niveaux provincial et fédéral.   

Clare siège actuellement au sein du conseil d'administration de Participation House Durham, une organisation à but non lucratif qui aide les jeunes et les adultes souffrant d'handicaps physiques et de développement.    

Clare est titulaire d'une maîtrise de la Munk School of Global Affairs de l'Université de Toronto et d'un baccalauréat de l'Université d'Ottawa. 

Jason Hatcher
Jason Hatcher | Directeur Principal
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Jason Hatcher est directeur principal chez Navigator et dirige les opérations de l'Ouest canadien à partir du bureau de Calgary. Il est spécialisé en communications stratégiques, en relations média, en gestion d'enjeux et en relations gouvernementales.

Avant de rejoindre Navigator, Jason a été le cofondateur et le président d'une entreprise de relations publiques de renom à Calgary, se distinguant comme un professionnel de premier plan au Canada dans le domaine des communications stratégiques.

Pendant plus de 20 ans, il a travaillé au sein des gouvernements provincial et fédéral, conseillant plusieurs premiers ministres de l'Alberta, de la Saskatchewan et de Terre-Neuve-et-Labrador. Il a également conseillé des ministres, des dirigeants et des partis politiques à travers tout le pays concernant les stratégies de campagnes électorales, les relations médiatiques et les politiques publiques.

En tant que commentateur dans les médias sur les politiques publiques, le gouvernement et la politique, Jason est apparu régulièrement dans des émissions d'affaires publiques nationales et régionales.

Dans son rôle en tant que directeur principal des opérations de Navigator dans l'Ouest canadien, Jason dirige le développement des affaires pour la région, tout en gérant une équipe dans trois bureaux (Calgary, Edmonton et Vancouver). Il travaille avec des clients dans les secteurs des télécommunications, de la technologie, de la santé, de l'agriculture, de la finance et de l'énergie pour améliorer leur profil public par le biais de la communication, de la consultation des parties prenantes et de stratégies de défense des intérêts auprès du gouvernement.

Originaire de St. John's, à Terre-Neuve, Jason a reçu une éducation bilingue en anglais et français. Il a effectué des études de commerce, de droit et de science politique.

En tant que leader communautaire et bénévole passionné, Jason croit qu'il est important de s'impliquer et de redonner à sa communauté. Il est actuellement président du conseil d'administration de la Chambre de commerce de Calgary ainsi que de United Way Centraide, qui regroupe 80 organisations communautaires et le bureau national. De plus, Jason est l'ancien président du conseil d'administration de United Way à Calgary et membre du conseil d'administration de trois entreprises privées.

Jason vit à Calgary avec sa femme et ses deux enfants, ainsi que leurs deux labradors retrievers, Mac et Brigus.

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